Comprendre le problème pour mieux le résoudre
Résumé
Pour réussir l'examen AMF, il est crucial de bien s'organiser. L'examen comporte 120 questions réparties en deux types : 87 questions de type C (produits et marchés financiers) et 33 de type A (sujets réglementaires). Il faut obtenir 80% de réussite dans chaque catégorie, soit au moins 70 bonnes réponses pour les questions C et 27 pour les questions A.
Une bonne stratégie est de comprendre la structure de l'examen. Celui-ci couvre 54 sujets répartis en 12 thèmes, chacun ayant un poids différent en termes de nombre de questions. Certains sujets peuvent avoir entre 1 et 15 questions, ce qui signifie que maîtriser les 12 sujets les plus lourds peut rapporter autant de points que les 42 autres.
Il est important de ne pas se laisser enfermer dans l’ordre classique des thèmes. Vous pouvez organiser votre apprentissage selon vos points forts ou les sujets les plus pertinents pour vous, plutôt que de suivre rigoureusement la grille officielle. De plus, il est possible de faire des impasses sur certains "petits" sujets pour se concentrer sur ceux qui comptent davantage.
En conclusion, l'analyse de la grille de connaissances est essentielle pour optimiser ses chances de réussite à l'examen.
Comprendre le problème pour mieux le résoudre
Réussir l'Examen AMF n'est pas facile. Plus de 2 000 questions dans la base d'examen, 54 sujets différents, un taux exigé de 80%. La réussite demande du travail. Mais pour que ce travail soit efficace et pour optimiser vos chances de succès, vous devez en premier lieu bien vous organiser pour ne pas gaspiller votre temps et votre énergie.
Pour commencer il s’agit de comprendre comment votre travail vous rapportera le plus de points. Pour cela il vous faut :
- Comprendre la structure de l'examen, c'est le sujet que nous abordons aujourd'hui.
- Savoir comment se répartissent les questions au sein de la base d'examen, c'est le prochain sujet que nous traiterons.
L'objectif de l'examen
Rappelons que l'examen comprend 120 questions séparées en deux catégories, 87 questions de type C et 33 questions de type A (ne cherchez pas de questions B, cela n'existe pas).
Chaque question propose 3 réponses et une seule est correcte. Il n'y a pas de points négatifs donc si vous ne savez pas, répondez au hasard vous avez une chance sur trois d'avoir bon.
Les questions de type A portent plutôt sur des sujets réglementaires et les questions de type C sur les les produits et marchés financiers. Pour réussir l'examen il faut au moins 80% des questions A réussies et en même temps au moins 80% des questions C.
Le coin des calculs
80% de 87 questions C = 69,6 et 80% de 33 questions A = 26,4.
Donc cela implique qu'il faut réussir au moins 70 questions C et 27 questions A.
La grille de connaissances AMF : l'énoncé du problème.
Quels que soient les moyens pédagogiques dont vous disposez, ne vous précipitez pas tête baissé sur votre plateforme d'entraînement, prenez le temps de bien comprendre la structure de l'examen. Elle est décrite dans la grille de connaissance AMF, c'est en quelque sorte l'énoncé de l'exercice. Elle se situe ici (accès gratuit il faut juste se créer un compte) et en pages XIII à XX dans l'introduction du manuel « Réussir l'examen AMF ».
Première chose à faire : imprimer ce document. Pourquoi ? Car il vous sera ainsi plus facile d'avoir une vision globale des sujets, vous pourrez utiliser ce document comme un tableau de bord de votre progression, l'annoter, surligner les sujets importants... et ce document posé sur votre bureau vous rappellera tous les jours que votre travail de préparation a bel et bien débuté.
Que nous dit ce document d'une dizaine de pages ?
- L'examen vise un nombre très important de points de connaissances.
- Ces points de connaissances sont regroupés dans 54 sujets.
- Ces sujets sont regroupés dans 12 thèmes.
- Pour chaque sujet un nombre déterminé de questions est posé le jour de l'examen.
- Les questions posées pour un sujet donné sont toutes soit de type A, soit de type C.
- Il y a 11 sujets de type A et 44 sujets de types C.
Penchons-nous sur le nombre de questions posées pour chaque thème et chaque sujet, c'est-à-dire leur poids dans l'examen.
- Les thèmes comprennent entre 1 et 10 sujets et sont visés par un nombre de questions qui va de 2 pour le thème 4 à 26 pour le thème 8 ! ==> Il ne faut donc pas considérer les thèmes comme étant égaux entre eux.
- Le nombre de questions qui sont posées par sujet varie quant à lui de 1 à 15. Là encore une grande diversité dans le poids des sujets !
==> Maîtriser les 12 sujets les plus lourds (3 à 15 questions par sujet) permet de gagner presque autant de points que les 42 autres sujets. Il ne faut pas faire l'impasse sur ces 12 sujets !
==> Ne maîtriser que les sujets qui pèsent lourd ne suffit pas pour réussir l'examen, il va falloir aussi travailler un grand nombre de « petits » sujets (désolé)...
==> … mais il sera possible de ne pas travailler tous les petits sujets, des impasses sont possibles.
Que nous dit ce document d'une dizaine de pages ?
- L'examen vise un nombre très important de points de connaissances.
- Ces points de connaissances sont regroupés dans 54 sujets.
- Ces sujets sont regroupés dans 12 thèmes.
- Pour chaque sujet un nombre déterminé de questions est posé le jour de l'examen.
- Les questions posées pour un sujet donné sont toutes soit de type A, soit de type C.
- Il y a 11 sujets de type A et 44 sujets de types C.
Penchons-nous sur le nombre de questions posées pour chaque thème et chaque sujet, c'est-à-dire leur poids dans l'examen.
- Les thèmes comprennent entre 1 et 10 sujets et sont visés par un nombre de questions qui va de 2 pour le thème 4 à 26 pour le thème 8 ! ==> Il ne faut donc pas considérer les thèmes comme étant égaux entre eux.
- Le nombre de questions qui sont posées par sujet varie quant à lui de 1 à 15. Là encore une grande diversité dans le poids des sujets !
==> Maîtriser les 12 sujets les plus lourds (3 à 15 questions par sujet) permet de gagner presque autant de points que les 42 autres sujets. Il ne faut pas faire l'impasse sur ces 12 sujets !
==> Ne maîtriser que les sujets qui pèsent lourd ne suffit pas pour réussir l'examen, il va falloir aussi travailler un grand nombre de « petits » sujets (désolé)...
==> … mais il sera possible de ne pas travailler tous les petits sujets, des impasses sont possibles.
Un ordre que l'on peut chambouler
Si l'on analyse désormais la grille sous un angle de contenu des sujets on se rend compte qu'il y a une logique dans l'ordre de certains sujets. Par exemple, il est préférable de voir la définition des instruments financiers (7.1) avant de les étudier en détail (sujets 7.2 à 7.8).
En revanche cette logique est limitée et la numérotation des thèmes et des sujets aurait pu être totalement différente. Il est par exemple tout à fait possible d'aborder les thème 7 à 12 avant les thèmes 2 à 6; et à l'intérieur de chaque thème on peut intervertir des sujets, voir, et c'est ce que je vous conseille, faire l'impasse sur certains sujets.
Penser qu'il faut commencer par le sujet 1 du thème 1 puis enchaîner l'apprentissage sujet après sujet jusqu'au sujet 12.4 est donc une erreur qu'il faut absolument éviter, même si c'est ce que les plateformes d'entrainement proposent en général.
Ne soyez pas prisonnier de l'ordre imposée par la grille de connaissances, il est tout à fait possible de modifier l'ordre d'apprentissage de la plupart des sujets.
A vous de sélectionner les sujets que vous voulez travailler en priorité : parce qu'ils pèsent lourd en termes de questions, ou parce que vous avez déjà des notions sur ces sujets, ou encore parce que ces sujets vous intéressent pour votre travail.
En conclusion : prenez le pouvoir !
L'analyse de la grille de connaissances vous permet de séparer les sujets incontournables des autres. Retenez que vous avez le choix de ne pas travailler à fond tous les sujets qui ne comptent qu'une ou deux questions. Sélectionnez en priorité les sujets qui vous intéressent, nous verrons dans le conseil 3 comment aborder ceux qui sont loin de vos priorités ou trop complexes.
Retenez aussi que vous devez vous libérer du carcan qui impose sans raison de commencer par le thème 1 et de finir par le thème 12.