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Résumé
Pour réussir l'examen, une organisation réfléchie est essentielle. Il faut identifier les sujets clés, définir des stratégies d'apprentissage adaptées à son niveau, et établir un planning quotidien. 
Dans la dernière semaine, concentrez-vous sur les points clés, évitez les examens blancs, et investissez plutôt votre temps pour travailler vos points faibles pour maximiser vos chances. 
A ce moment de votre préparation il est crucial de privilégier le bachotage sur des questions ciblées plutôt que de chercher une compréhension approfondie des sujets. Le travail doit être fractionné, avec des sessions de 45 minutes à 1 heure, alternant entre questions et révisions.

Le jour de l'examen, arrivez reposé et en avance pour éviter le stress. Familiarisez-vous avec la présentation de l’examen pour ne pas être surpris le jour J. En cas de difficulté, éliminez les propositions hors sujet pour améliorer vos chances, et suivez votre intuition. Si une question semble évidente, répondez sans hésitation, car il peut y avoir des questions « cadeau ». Si vous échouez, restez calme, continuez à vous entraîner, et réévaluez votre méthode d'étude. En cas de réussite, partagez votre expérience et recommandez les ressources utilisées.

La dernière semaine 

Voyons ensemble aujourd'hui les bons réflexes dans la dernière ligne droite, lorsqu'il ne vous reste plus qu'une semaine avant l'examen. 

 

1. Se concentrer sur les points clé 

Vous avez des difficultés sur les questions des thèmes 10 et 11 : ce n'est pas grave et surtout ce n'est pas prioritaire. Ne vous dispersez pas sur des points marginaux avant d'avoir blindé les sujets clés. 


2. Ne faites plus d'examens blancs 

C'est trop tard. Passer une heure et demi sur des questions dont théoriquement vous maitrisez la plupart ne sert pas à grand chose si ce n'est à vous faire peur si vous ne réussissez pas l'examen blanc. Il est plus profitable de refaire les tests de diagnostic sur le site compagnon du manuel "Réussir l'examen AMF" d'une part car ils se concentrent sur les questions qui paient le plus et d'autre part car l'algorithme intelligent vous oriente vers les questions que vous ne maitrisez pas en priorité. (https://aptoria.exoteach.com/elearning/#/home

 

3. Travaillez vos points faibles 

Refaire des séries de questions sur les sujets que vous maitrisez peut vous rassurer mais ne va pas vous faire progresser. C'est l'heure d'aller grapiler des points en travaillant là où vous êtes le plus faible. Listez les sujets en identifiant le nombre de points que vous pouvez gagner. 

 

4. Du bachotage ? Oui mais. 

Sur la dernière semaine on ne va pas se mentir ce n'est plus l'heure de travailler la compréhension fine des sujets mais d'avaler des questions au kilomètre. Cela étant, lire certaines pages essentielles du manuel et surtout la liste des points clés d'une grande partie des questions n'est certainement pas une perte de temps. Surtout cela permet de fractionner le travail. 

 

5. Travaillez en fractionné 

Vous n'allez pas faire 4 heures de questions chaque jour en continu, c'est impossible ni souhaitable. Fractionnez votre travail dans le temps en session de 45 min / 1h mais aussi pratiquez une alternance entre travail sur les questions et relecture des points clé, de vos fiches, des corrigés des questions. Allez chercher dans les documents sur le site compagnon du manuel les documents de synthèse disponibles. 

 Le jour J 

Vous êtes reposé car vous ne vous êtes pas couché à 3h du matin dans une frénésie de révision de dernière minute. Vous êtes arrivé au centre avec une marge d'avance pour éviter une montée de stress en cas de problème sur le trajet. 

En fonction des centres, votre examen peut se présenter sous différentes formes : 

  • les questions suivent les sujets et sont présentées l'une après l'autre sans possibilité de revenir en arrière (Bärchen) ;
  • les questions sont présentées par série, par exemple les QC puis les QA et vous pouvez pour chaque série répondre aux questions dans l'ordre que vous souhaitez en scrollant pour remonter ou descendre dans le liste (ESB) ;
  • la même chose, mais les 120 questions sont présentées en une seule fois dans l'ordre des sujets.

Essayez de vous renseigner en amont sur la façon dont cela se passe. Cela n'a pas d'impact sur la difficulté de l'examen mais peut vous perturber de découvrir que ce n'est pas du tout comme à l'entrainement. 

Quelques points d'importance : 

  • Même avec 2 heures et 120 questions il n'y a pas de stress à avoir sur la gestion du temps. Vous éviterez de vous endormir entre les questions mais vous avez largement le temps. De toutes façons il s'agit d'un test de connaissance donc à un moment ou à un autre il faut se lancer.
  • N'oubliez pas qu'il n'y a pas de points négatif donc si jamais vous ne savez pas vous répondez quand même au hasard : vous aurez une chance sur trois d'avoir 1 point et 2 chances sur 3 d'en avoir zéro.
  • Pour chaque question si vous identifiez la bonne réponse (ah oui je sais... ah oui je la connais je l'ai déjà vue...) Pas de précipitation ! Vérifiez que les autres propositions sont bien fausses
  • Et si jamais l'une de ces propositions vous semble aussi acceptable : peut être que vous avez mal lu la question ou la première proposition que vous pensiez bonne.
  • Il est possible que la proposition soit bien bonne mais qu'il y en ait une autre qui soit encore « plus » bonne. Par exemple si la réponse « le PSI doit faire ceci » est bonne peut être que la réponse suivante « le PSI doit faire ceci et cela » est aussi bonne et sera la proposition à choisir car plus complète.

PAS DE PRÉCIPITATION.

 En cas de difficulté 

Si vous ne savez pas répondre à une question, pas de panique, vous allez optimiser vos chances de succès : 

  •  on peut souvent éliminer une proposition qui est hors sujet => on passe à 50% de chance de réussite c'est déjà mieux ;
  • vous choisirez plutôt les réponses qui imposent le maximum d'obligations pour les PSI et les professionnels de la finance. Ça ne marche pas à tous les coups mais en général ces réponses sont alignées avec l'esprit de l'examen qui veut vous faire comprendre que les clients ont un maximum de protection et les prestataires un maximum d'obligation ;
  • suivez votre intuition : vous avez vu des milliers de questions, votre cerveau n'a pas tout intégré mais il est possible qu'il garde des traces même inconsciemment et vous le signifie avec cette petite voix qui vous dira de choisir plutôt cette réponse même si vous ne pouvez pas expliquer pourquoi.

Si une question vous paraît évidente. 

Allez y ! Ne vous faites pas de nœud au cerveau (bon en vérifiant quand même que les autres propositions sont bien fausses). 

D'une part elle peut vous paraître évidente à vous car vous savez mais elle est certainement beaucoup moins évidente pour ceux qui ignorent tout du sujet, et d'autre part il y a encore dans la base des vraies questions cadeaux. 

Si vous avez de la chance vous tomberez par exemple sur une question portant sur une obligation que doit remplir un PSI et dont une proposition de réponse est « prendre les mesures appropriées » cette proposition de réponse ne peut pas être fausse, c'est cadeau. 

 

Mais au fait : quand passer l'examen ? 

Pour certains d'entre vous la date est préfixée ou imposée par votre employeur. Si vous avez cependant de la marge de manœuvre, partez du principe que si vous réussissez un examen blanc et bien cela veut dire que vous êtes prêt. Provoquez le passage dans les deux semaines qui suivent. 

N'oubliez pas qu'il n'y a pas de limites au nombre de tentatives donc à moins que passer l'examen implique un long trajet, tentez dès que vous le pouvez. 

Privilégiez les packages des prestataires qui intègre une 2e tentative et n'hésitez pas à le passer même si vous n'avez pas la garantie de réussir à 100%. 

Si ça passe vous en êtes débarrassé POUR TOUJOURS et si vous échoué dites vous que ce n'était qu'une répétition. 

Que faire si vous échouez. 

Restez zen. 

Avec moins de 50% de taux de réussite au national c'est une hypothèse qu'on ne peut écarter. Par ailleurs il faut bien admettre qu'une petite part de l'examen est vraiment aléatoire car si certaines questions sont « cadeau » d'autres sont au contraire super pointues sur des sujets complexes et certainement obscurs pour la plupart des candidats. Il faut donc faire avec. 

  • Surtout ne stoppez pas votre entraînement. La tentation est grande de vouloir souffler mais plus dure sera la reprise. Il est préférable de réduire le temps consacré en faisant des petits entraînement de 30 minutes mais gardez le rythme. Ce n'est pas le moment de décrocher car vous n'avez jamais été aussi prêt de la réussite.
  • Refaites un questionnaire de diagnostic pour identifier les points qui sont encore mal maîtrisés si vous avez des doutes.
  • Si vous avez opté sur votre première tentative sur une approche "pur bachotage", il est peut être temps de revoir votre méthode. N'oubliez pas que le bachotage reste d'une efficacité limitée en termes de rétention des informations. En clair vous allez oublier beaucoup et très vite. Peut être est-ce d'ailleurs la raison de votre échec ? Adoptez un peu plus de travail sur le fond avec le manuel et les ressources pédagogiques fournies par votre prestataire (s'il y en a).

Quand vous réussirez... 

C'est que vous êtes très fort ! Bravo à vous

Pensez à recommander la lecture de mes articles et l'utilisation du manuel « Réussir l'examen AMF » et de son site compagnon amf.aptoria.com si vous pensez qu'ils ont pu vous aider.